Les 7 commandements pour une rentrée écologique

Posté sur23/08/2018

 

Les 7 commandements pour une rentrée écologique 

 

L’heure de la rentrée a sonné ! Ce moment tant redouté par les petits comme par les grands… Pour ne pas tomber dans le blues post-vacances, pourquoi ne pas vous mettre au vert ? Septembre est le mois idéal pour prendre de bonnes résolutions écologiques. aquama® vous livre donc les 7 commandements pour une rentrée plus verte !

 

Écolo au bureau

 

Un Français passe en moyenne 200 jours par an au bureau, soit un peu plus de la moitié de sa vie… D’où l’importance d’adopter une attitude éco-responsable sur son lieu de travail. D’autant plus lorsque l’on sait que chaque année, un salarié génère à lui seul 360 kg d’émissions de CO2, soit l’équivalent de 2400km en voiture ! (Source WWF).

 

 

Pour être écolo au bureau, on commence par réduire sa consommation d’énergie. Un geste tout naturel chez soi mais que beaucoup n’adoptent pas sur leur lieu de travail.

 

Première initiative : on privilégie le plus possible la lumière naturelle. Et lorsqu'on quitte son bureau, on pense bien sûr à éteindre la lumière. Selon l'Ademe, laisser la lumière allumée inutilement 3 fois par jours pendant 10 minutes, coûtera 5 jours d’éclairage supplémentaire à votre entreprise à la fin de l’année ! De la même façon, le chauffage et la climatisation doivent être utilisés avec modération

 

Fait trop souvent ignoré : les équipements informatiques représentent presque le quart de la facture d‘électricité d’une entreprise du tertiaire ! (21%). Il est donc crucial d’éteindre et de débrancher son ordinateur la nuit ou les week-ends, afin de réduire son impact écologique au bureau. Cela paraît évident mais d’après l’Ademe, 4% des écrans et 15% des unités centrales ne sont jamais éteints ! Pensez également à baisser la luminosité de votre écran ou à le mettre en veille lorsque vous n’utilisez pas.

 

 

Saviez-vous que les courriers électroniques génèrent des émissions de CO2 ? Selon l’Ademe, un collaborateur reçoit en moyenne 58 mails par jour et en envoie 33. Si chaque collaborateur expédie quotidiennement 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires, l’entreprise produit 180kg de CO2 sur l’année, soit l’équivalent de 1000 km en voiture ! À savoir : l’impact écologique d’un e-mail varie selon le poids des pièces jointes et du nombre de destinataires. Essayez donc de compresser vos fichiers, d’éviter les envois en masse et de cibler vos destinataires

 

De même, le stockage d’e-mails n’est pas sans danger pour la planète. Selon la start-up Cleanfox, 10g de CO2 sont générés chaque année pour chaque e-mail stocké. Il est donc important de faire le tri régulièrement dans sa boîte mail et de ne conserver que les courriers nécessaires. Et pour la transmission de documents en interne, privilégiez les clés USB !

 

Autre source de pollution souvent ignorée : les requêtes sur les moteurs de recherches. Chaque année, un internaute français génère en moyenne 289 600 tonnes de CO2, rien qu’avec ses recherches internet ! La solution pour limiter son impact écologique ? Taper directement l’url du site internet dans la barre de recherche ou bien choisir des mots-clés plus précis

 

Le must : utiliser des moteurs de recherche écologiques tels qu’Ecosia, « le moteur de recherche qui plante des arbres à chaque recherche » ou encore Ecogine, un outil de recherche associatif français, qui reverse ses bénéfices à des associations environnementales.

 

 

Chaque année, un salarié du secteur tertiaire génère à lui seul 120 à 140kg de déchets. Et parmi ces déchets, les 3/4 sont du papier. Cela représente un total de 70 à 85kg de papier jeté par an, soit l’équivalent de 56 ramettes ! (Source Ademe). 

 

Si recycler le papier est un geste devenu naturel pour beaucoup, ce n’est malheureusement pas le cas de tous. En effet, l’Ademe estime qu’encore 25% des documents imprimés au bureau sont jetés 5 minutes après impression et que 16% d’entre eux ne sont jamais lus

 

Que faire pour réduire ces chiffres ?

- Préférer les impressions recto-verso, en noir et blanc et sur papier recyclé

- Recycler les documents imprimés ou les conserver comme brouillon

- Privilégier le plus possible la lecture à l’écran

 

 

 

Entre les gobelets en plastique, les touillettes, dosettes et autres emballages de gâteaux, la traditionnelle pause café est une véritable menace pour l’environnement. Prenons les gobelets en plastique par exemple. 4,73 milliards sont jetés chaque année, soit 150 par seconde. De quoi former une pyramide 25 fois plus grande que la tour Eiffel ! Dorénavant, apportez votre propre mug, la planète vous dira merci ! 

 

Autre source de pollution majeure en entreprise : les capsules de café ! Tous les ans, les Français en consomment plus d'un milliard. Ces dosettes individuelles, souvent non recyclées, génèrent une grande quantité de déchets : 10 fois plus que les paquets de café classiques ! On privilégie donc les capsules biodégradables ou le café en grain.

 

Pour beaucoup, la pause café est l’occasion de fumer une cigarette. Tous les ans, on compte environ 20 milliards de mégots écrasés en France. Et selon le ministère de la Transition écologique, 40% d’entre eux sont jetés dans la nature. Mais saviez-vous qu’un mégot met entre 2 et 15 ans à se décomposer ? Plutôt que de les jeter par terre, utilisez les bornes-cendriers prévues à cet effet ou un cendrier portatif

 

Depuis peu, des sociétés se spécialisent dans la collecte et le recyclage des mégots de cigarette auprès des entreprises. C’est le cas d’Eco Action Plus, qui a mis en place une unité de recyclage afin de les transformer en matière plastique. Depuis 2017, elle intervient auprès des entreprises, associations et particuliers.

 

 

Qui parmi vous n’a jamais eu les yeux plus gros le ventre ? Selon l’Ademe, un collaborateur gaspille en moyenne  entre 150 et 200 grammes de nourriture à chaque repas pris dans sa cantine d’entreprise. Cela représente 15 à 20 tonnes d’aliments par année ! Le gaspillage alimentaire est un véritable enjeu environnemental puisqu’il est à l’origine du rejet de 3,3 gigatones d’émissions de CO2 par an (source FAO, 2013). Pour y remédier, l’Ademe préconise d’ajuster les portions à sa faim et d’emporter ou de partager ce qui n’est pas consommé

 

Fort heureusement, des initiatives ont été développées pour lutter contre ce fléau, à l’instar de Love your waste. Cette start-up est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la transformation des biodéchets des cantines en énergie. Pour en savoir plus : cliquez ici ! 

 

Si vous faites partie de ceux qui apportent leur lunchbox, privilégiez les aliments sans emballage et les produits locaux de saison. 

 

Vous êtes parents ? Pensez à sensibiliser vos petits au gaspillage alimentaire. Pour vous donner une idée, une cantine d'école primaire de 200 élèves gaspille 3,4 tonnes d’aliments par an !

 

 

Si votre enfant va à l’école, vous n’échapperez aux traditionnelles courses de la rentrée. Profitez de cette occasion pour faire un geste pour l’environnement ! D’après un sondage Ipsos publié en juillet, 9%  des parents comptent opter pour des fournitures éco-responsables en 2018. Alors, pourquoi pas vous ? Pour vous aider à vous y retrouver parmi les références, l’Ademe a publié quelques préconisations que nous vous invitons à suivre : 

 

- le plus possible, réutilisez les affaires de votre enfant d’une année sur l’autre

- privilégiez les fournitures écolabellisées (Ecolabel européen, Blue Angel, Energy Star…)

- préférez le matériel d’occasion (livres, cartables, calculatrices…)

- incitez votre enfant à prendre soin de ses affaires et donnez celles dont il ne veut plus ou dont il n’a plus l’utilité à des associations. Ou encore, pourquoi ne pas les échanger avec les autres parents ?

- privilégiez les fournitures rechargeables (stylos, porte-mines, cartouches)

- achetez des correcteurs et surligneurs sans solvant chimiques

- organisez des ateliers DIY avec vos enfants : encouragez-les à créer leurs propres fournitures à partir de matériaux recyclés ou de leurs affaires de l’année passée

 

 

D’après l’Ademe, les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels sont la première source de rejet de CO2 par les collaborateurs. Leur impact environnemental est considérable, puisque ces trajets représentent 12 millions de tonnes de CO2 rejetées chaque année. 

 

L’Ademe estime que 3/4 des trajets domicile-travail se font en voiture. Les conséquences néfastes du trafic automobile sur l’écologie ne sont aujourd’hui plus à prouver. Fort heureusement, il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives à la voiture, pour des trajets plus éco-responsables, comme les transports en commun ou le vélo. Autre solution : le covoiturage. Parmi vos collègues qui se rendent au travail en voiture, combien sont seuls au volant ? La réponse : beaucoup trop ! Pour éviter de multiplier inutilement les émissions de CO2, pourquoi ne pas partager une voiture ?

 

Pour les déplacements professionnels, privilégiez le train à l’avion. À titre d’exemple, un trajet aller Paris-Lyon en TGV génère 1,49 kg de CO2, contre 96,6 en avion ! (source Citepa, juin 2016). 

 

Enfin, pour les trajets domicile-école de vos enfants, optez pour le pédibus ! Le principe est très simple : les parents d’élèves se relaient pour accompagner les enfants sur le chemin de l’école. Il suffit de convenir avec les du trajet, des points de rencontre et d’un horaire. Vous pouvez également vous tourner vers l'application Petitbus, qui met en relation les parents et répertorie les lignes existantes. 

 

Vous voilà fin prêts pour commencer l’année du bon pied et de façon écologique ! N’hésitez pas à partager avec nous vos propres astuces pour être écolo au bureau !

 

 

Source : En 2017, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a dévoilé des chiffres édifiants sur l’impact écologique des salariés en entreprise, dans son guide "Éco-responsable au bureau"
 
 

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