Objectif zéro déchet : je fais le vide dans ma cuisine
Objectif zéro déchet :
je fais le vide dans ma cuisine
En mars dernier, le Parlement européen votait l’interdiction des produits en plastique à usage unique d’ici un an. Une bonne raison pour commencer dès maintenant à diminuer notre utilisation de plastique au quotidien ! Aujourd’hui, poursuivons donc notre dossier spécial zéro déchet avec la cuisine. Découvrez comment réduire vos déchets ménagers considérablement, en troquant ces quelques objets par leurs alternatives écologiques.
10 objets à remplacer dans ma cuisine
1. L'essuie-tout
L’essuie-tout est devenu un réflexe pour beaucoup, pour nettoyer la moindre tache. Selon l’ADEME, un habitant en consommerait 2kg en moyenne par an (source 2016).
Mais saviez-vous qu’il était recyclable ? En effet, étant constitué de fibres de cellulose, celui-ci est entièrement biodégradable. Vous pouvez donc le composter, uniquement s’il a été utilisé pour essuyer des matières organiques et non polluantes. Attention, l’essuie-tout ne doit pas être jeté dans la poubelle jaune ! |
Si vous souhaitez faire un pas de plus vers l’écologie, vous pouvez remplacer l’essuie tout par une lingette micro-fibre : un éco-geste simple et économique.
2. Les éponges lavables
D’après la Commission française de Sécurité des Consommateurs (CSC), une éponge a une durée de vie de 2 jours. Passé ce délai, elle devient un véritable nid à bactéries. Si l’on considère qu’un foyer change d’éponge toutes les semaines, le nombre d’éponges utilisées en un an s’élève à 52 en moyenne.
L’alternative aux éponges jetables la plus connue nous vient tout droit du Japon : le Tawashi. En plus de donner une seconde vie à nos vêtements ou à des chutes de tissu, cet objet est économique et écologique. Vous n’avez pas l’âme d’un bricoleur ? Pas d’inquiétude, vous pouvez allonger la durée de vie de vos éponges en les désinfectant régulièrement avec la solution aquama® indigo. |
3. Les sacs plastiques
Environ 5 000 milliards de sacs plastiques sont consommés chaque année dans le monde (source ONU, 2018). Un chiffre édifiant, d’autant plus qu’un sac plastique sert en moyenne 20 minutes pour les courses, puis termine à la poubelle. Heureusement, depuis janvier 2017, les sacs plastiques aux caisses des supermarchés sont interdits en France. |
Pour vos prochaines courses, nous vous conseillons d’opter pour un sac cabas, ou bien un tote bag (sac en tissu), pratique, peu encombrant et tendance !
4. Les emballages alimentaires
Le sur-emballage est un fléau qui s’est rapidement banalisé dans les rayons de nos supermarchés. Chaque année, une personne génère en moyenne 30 kg de déchets d'emballages et seuls 30 % de ces déchets sont recyclés. Les 70 % restants terminent leur vie en décharge, incinérés, ou bien dans la nature. (Source : L’info durable, 2018) |
Pour pallier au sur-emballage, pourquoi ne pas opter pour le vrac ? Aujourd’hui, les magasins bio et la plupart des supermarchés proposent un rayon vrac. Il existe d’ailleurs des applications permettant de localiser des produits spécifiques en vrac, comme ConsoVrac et AbracadaVrac.
5. Les produits ménagers
La pollution par les produits ménagers n’est plus à prouver. L’ADEME et 60 millions de consommateurs nous alertent régulièrement sur leurs risques vis à vis de l’environnement et de notre air intérieur. D’ici 2027, les détergents, produits d’entretien et autres produits avec des microbilles seront interdits, dans le cadre de la loi Transition énergétique de 2015.
Les micro-plastiques sont présents dans de nombreux produits d’entretien que nous utilisons au quotidien, pour leurs qualités abrasives. Trop petits pour être filtrées, ils sont rejetés dans nos rivières et nos océans. Avec aquama®, faites le choix d’une solution de nettoyage à base d’eau, de sel et d’électricité, garantie sans micro-plastiques. |
6. Les pailles
Ce petit tube en plastique, dont la durée de vie moyenne ne dépasse pas 20 minutes, menace notre environnement. Chaque jour, 1 milliard de pailles sont utilisées dans le monde, soit suffisamment de pailles pour faire 5 fois le tour de la Terre. Du fait de leur petite taille, ces objets sont difficilement recyclables, si bien qu’ils finissent incinérés ou dans la nature. Heureusement, de nombreuses alternatives écologiques existent : les pailles en bambou, en verre, en métal, en papier ou encore en amidon de maïs ! |
7. L'aluminium
Nous le savons tous, l’aluminium est un métal polluant. Son processus de fabrication est énergivore et l’extraction de sa matière première (le bauxite) participe à la déforestation.
Pourtant, il est présent dans de nombreux objets du quotidien (papier aluminium, emballages de nourritures, capsules de café, opercules de yaourts, tubes de dentifrice, aérosols, canettes, conserves). Sa production a d’ailleurs augmenté de près de 60% entre 2009 et 2016 pour passer à 58,3 millions de tonnes par an, pour répondre à un besoin de consommation grandissant.
Autre inconvénient : les substances toxiques qu’il contient le rendent potentiellement nocif pour la santé, en cas de contact direct et prolongé avec les aliments.
8. Le film alimentaire
Comme toute matière plastique, la fabrication de film alimentaire nécessite l’extraction de pétrole et sa transformation, ce qui participe grandement à la pollution de l’environnement.
D’un point de vue santé, le plastique contient de nombreux additifs pouvant être des perturbateurs endocriniens.
Le film étirable étant un objet à usage unique, il génère de nombreux déchets polluants, dont le traitement est énergivore. Mais alors, quelle alternative ? Nous vous proposons de troquer votre papier aluminium ou film étirable contre des couvre-plats en tissu, ou bien d’opter pour le bee-wrap, tissu à base de cire d’abeille permettant la bonne conservation des aliments. Autre solution : les contenants en verre ! |
9. La vaisselle jetable
À partir du 1er janvier 2021, la vente d'assiettes, de couverts, de gobelets et tasses entièrement en plastique sera interdite.
Rien que pour les gobelets, les chiffres sont alarmants. 4,73 milliards sont jetés chaque année en France, soit 150 par seconde (source Association Santé Environnement France). Seul 1% d’entre eux est recyclé, tandis que les autres finissent incinérés, en décharge ou dans la nature, où ils mettront 500 ans à se dégrader. |
Pour pallier à ce phénomène, vous pouvez privilégier les verres ecocup, la vaisselle réutilisable (en bambou, en inox, etc.) ou encore biodégradable (en bois, en canne à sucre, etc.)
10. Les bouteilles en plastique
Parlons maintenant du déchet ménager que l’on retrouve le plus souvent dans nos mers et rivières d’Europe : les bouteilles en plastique (source ONG Earthwatch Europe et Plastic Oceans UK).
Même si nous pouvons être tentés de les réutiliser pour limiter notre quantité de déchets, ceci est fortement déconseillé. En effet, en plus de libérer des microparticules de plastique et des solvants toxiques dans l’eau, ces dernières sont de véritables nids à bactéries. Il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives saine et écologiques : les gourdes et les bouteilles en inox, en bambou ou en verre. |
Zoom sur les déchets alimentaires
Retrouvez tous nos conseils pour limiter le gaspillage alimentaire dans notre article sur les « 5 réflexes écologiques à adopter en 2019 ».
Et voilà ! Vous avez désormais toutes les cartes en main pour entamer une démarche zéro déchet. Retrouvez nos conseils sur la salle de bain zéro déchet sur le blog.
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